«Il faut mobiliser toutes les compétences infirmières»

25.05.2021

Le 3 décembre 2020, Nataly Viens Python recevait le Prix d’exc​ellence des diplômé-e-s de l’Université du Québec à Rimouski. Une distinction prestigieuse qui souligne un parcours professionnel exceptionnel.

Nvp Prixuqar

Nataly Viens Python a été, le 3 décembre dernier, la 20ème étudiante de l’Université du Québec à Rimouski à recevoir le Prix d’excellence décerné par sa Fondation, sur l’ensemble des quelque 53 000 diplômé-e-s que compte l’université. Cette distinction prestigieuse souligne le parcours professionnel des récipiendaires. Une occasion pour la Directrice de la Haute école de santé Fribourg de rappeler l’étendue des compétences infirmières et du rôle des infirmier-ère-s au sein du système de santé.

Nataly Viens Python est la première récipiendaire de cette distinction issue du programme de sciences infirmières de l’UQAR. Lors de la remise de ce prix, Nataly témoignait : « Recevoir une distinction comme celle-là représente également un très grand honneur. Je le prends comme un beau défi pour poursuivre le développement de la profession […]. Je remercie sincèrement le comité de sélection de l’attention portée à ma candidature et sur la valeur mise sur les études en sciences infirmières et l’envergure qu’offre ces études. »

Si cette année 2020 a largement mis en avant le rôle des infirmier-ère-s dans la lutte contre la pandémie, Nataly Viens Python s’engage, depuis ses débuts, pour une meilleure reconnaissance de leurs compétences. Elle le rappelle d’ailleurs dans un article que L'Universitaire, le magazine de l’UQAR, lui a consacré à l’occasion de la remise de ce prix : « Nos compétences sont sous-utilisées. Notre formation nous permet de penser à ce qui est nécessaire, à penser comment l’expliquer et comment le mettre en œuvre. Nous avons une vision globale. On va droit dans le mur si on ne change pas le système de santé en ne mobilisant pas à bon escient les compétences infirmières, notamment avec le suivi des maladies chroniques. On voit encore trop l’infirmière dans les hôpitaux ou auprès des personnes âgées, alors que nous avons une telle capacité d’organisation du système. »

Lien vers L'Universitaire, le magazine de l’UQAR - Printemps 2021

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