Focus sur la recherche
Des résultats scientifiques au service d’une pratique exemplaire
Les soins infirmiers jouent un rôle crucial pour relever les défis auxquels le système de santé suisse se voit confronté : vieillissement de la population, accroissement des maladies chroniques et comorbidités, pénurie de personnel soignant, pour n’en citer que quelques-uns. La contribution des infirmières et infirmiers dans ce contexte n’est pas encore reconnue à sa juste valeur. C’est en démontrant de manière systématique les bénéfices de sa pratique professionnelle avec des interventions basées sur des données probantes que les soins infirmiers ont pu s’affirmer au-delà d’une profession d’assistance médicale, et comme une des pierres angulaires du système de santé. Les compétences cliniques, scientifiques et organisationnelles des soins infirmiers contribuent à la qualité des soins et du travail interprofessionnel requis pour le système de santé.
La mission de recherche est inscrite de longue date dans l’activité courante de la HEdS-FR, en cohérence avec la Loi sur l'encouragement et la coordination des hautes écoles (LEHE) de 2011 qui précise les 4 missions académiques (enseignement, recherche et développement appliqués, prestations de services, collaborations nationales et internationales). L’organisation et le développement de la recherche se sont affinés au fil des années et depuis le 1er janvier 2023, un Institut de recherche appliquée en santé a été créé. Les priorités de cet institut sont définies au moyen de 5 axes de recherche : Maladies chroniques, Vieillissement, Santé au travail, Professions de la santé, Santé et environnement. A ces axes s’ajoutent 7 thèmes transversaux qui précisent les domaines d’études : Equité en santé, Inégalités en santé, Littéracie en santé, Promotion de l’autogestion, Proches aidants, Santé numérique et Interventions infirmières complexes. Grâce à cette évolution, la Ra&D de la HEdS Fribourg anticipe les besoins futurs et produit des connaissances scientifiques permettant aux professionnel·les du terrain et aux étudiant·es d’appliquer des stratégies disciplinaires et/ou interdisciplinaires de pointe pour faire face aux défis en matière de santé.
Dans cette newsletter, vous en apprenez davantage sur les pratiques infirmières avancées, l’histoire de la recherche à la HEdS Fribourg, et vous découvrirez le parcours de Gabrielle Santos, qui vient de recevoir le titre de docteure en soins infirmiers.
Bonne lecture !
La Direction de la HEdS-FR et l’équipe des 110 ans *
* Iris Mende, Samuel Lapointe, Jacques Rossier, Gil Stern
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Des pratiques avancées répondant à des besoins complexes
Aujourd’hui, les infirmières et infirmiers endossent des rôles et des responsabilités considérables au sein d'un environnement de plus en plus interprofessionnel. Leurs missions requièrent l'acquisition d'une expertise clinique pointue ainsi que le développement de compétences décisionnelles de haut niveau, essentielles pour faire face à des situations d'une complexité croissante.
Dans la vidéo du mois, la Prof. Claudia Huber explique le rôle des infirmières et infirmiers de pratique avancée (APN, advanced practice nursing) ainsi que leur contribution à une prise en charge optimale des patient·es.
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Episode 5
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Le développement de la recherche dans les hautes écoles spécialisées HES
La recherche fait partie de l’ADN des Hautes écoles spécialisées suisses depuis leur création. En effet, la loi fédérale sur les HES, entrée en vigueur en 1996, a réformé le niveau tertiaire de la formation professionnelle, notamment en affectant de nouvelles tâches aux écoles en matière de recherche et de formation continue. Ainsi, chaque HES est chargée d’exercer des activités dans le domaine de la recherche appliquée et du développement. Chaque école doit contribuer à assurer le lien entre les milieux scientifiques et la pratique, et à améliorer l’enseignement grâce à l’intégration des résultats de la recherche. Contrairement aux universités qui effectuent prioritairement de la recherche fondamentale, les recherches menées par les HES doivent être utiles et utilisables pour la pratique, on parle alors de recherche appliquée.
La formation de la relève scientifique, longtemps réservée aux universités, s’est également ouverte aux HES avec la possibilité de réaliser un doctorat dans les différentes filières et hautes écoles de la HES-SO. La filière en soins infirmiers fut la première à pouvoir développer le niveau master ainsi que les études doctorales en Romandie, avec la création de l'Institut universitaire de formation et de recherche en soins (IUFRS) en octobre 2007 par le Centre hospitalier universitaire vaudois (CHUV), les Hôpitaux universitaires de Genève (HUG), l'Université de Lausanne, l'Université de Genève, la Haute école spécialisée de Suisse occidentale (HES-SO), la Fondation La Source et l'Association suisse des infirmières et infirmiers (ASI). Depuis lors, le corps professoral de la HEdS-FR s’enrichit régulièrement des compétences de ces nouvelles/nouveaux docteurs (PhD) en sciences infirmières. C’est ainsi que, récemment, 2 nouvelles professeures ont entamé une activité d’enseignement et de recherche après la finalisation de leur doctorat, soit Marika Bana en 2021 et Gabrielle Santos en 2023. Actuellement, deux autres collaborateurs sont en cours doctoraux, et un troisième vient de débuter.
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Trois questions à Gabrielle Santos, nouvelle docteure en sciences infirmières

Gabrielle Santos, Prof. HES assistante à la HEdS Fribourg, a terminé sa thèse de doctorat avec succès, sous la direction de la Prof. Petra Schäfer-Keller (HEdS-FR) et sous la co-direction de Prof. Roger Hullin (CHUV et UNIL). La soutenance publique a eu lieu le 24 avril 2023 à Lausanne.
Pourquoi avez-vous décidé de faire un doctorat ?
Je suis une infirmière passionnée et j’ai toujours été très motivée à progresser personnellement et professionnellement, de ne jamais arrêter d’apprendre. J’ai fait partie de la 2e volée du Master en Sciences infirmières formée à l’Université de Lausanne et diplômée en 2012. J’ai ensuite travaillé au CHUV comme infirmière clinicienne spécialisée. La fonction que j’occupais à ce moment-là était très enrichissante, avec un rôle clé dans des projets en faveur de l’amélioration de la qualité des soins. En 2014, la Prof. Petra Schäfer-Keller, responsable d’un programme de recherche dans le but de développer et évaluer une consultation infirmière pour les personnes vivant avec une insuffisance cardiaque, avait l’opportunité d’engager une collaboratrice scientifique. C’est ainsi que je suis arrivée à la HEdS Fribourg en mars 2015, avec la motivation de développer des compétences spécifiques dans un domaine de la discipline infirmière. Ce poste m’a permis d’évoluer dans un programme de recherche passionnant tout en continuant de m’engager pour la qualité des soins en tant qu’infirmière. La possibilité de faire un doctorat a été un facteur décisif – sans cette possibilité d’évoluer professionnellement, je n’aurais probablement pas quitté l’hôpital. La chance de combiner ma vie professionnelle et familiale a également été un facteur décisif dans ma prise de décision.
En quoi consistait votre recherche ?
Pour s’inscrire au doctorat, il est nécessaire de présenter une question de recherche innovante, permettant de créer de nouvelles connaissances. Faisant partie de l’équipe de la Prof. Schäfer-Keller, j’ai proposé une question qui s’inscrivait dans notre programme de recherche sur l’insuffisance cardiaque et je me suis intéressée aux auto-soins. En soi, le thème n’était pas nouveau ni innovant, mais je me suis basée sur une nouvelle publication concernant une étape spécifique des auto-soins qui m’a interpellée : la perception des symptômes. Il existait peu de littérature à ce sujet et j’ai souhaité développer et tester une intervention infirmière complexe dans ce contexte.
Avec une équipe de recherche, le travail s’est déroulé en 3 étapes : tout d’abord, une revue systématique de la littérature a permis de cartographier les connaissances existantes. Cette étape a permis d’identifier les composantes d’intervention prometteuses, ainsi que les facteurs influençant la perception des symptômes, et les résultats liés. Ensuite, nous avons conceptualisé l’intervention infirmière complexe à développer : SYMPERHEART. La 3e étape consistait à tester cette intervention. Durant cette phase, nous étions particulièrement dépendantes de différents facteurs. Pour une recherche clinique, il s’agit d’obtenir l’autorisation de la commission d’éthique, de financer l’étude, de recruter des participant·es auxquel·les nous n’avons pas un accès direct en tant que Haute école, et il était nécessaire de collaborer avec des partenaires sur le terrain qui étaient d’accord d’investir du temps pour tester systématiquement l’intervention. Grâce à un partenariat avec le Service d’aide et de soins à domicile, nous avons pu recruter 18 patient·es et 7 proches, ainsi que 9 infirmières qui ont donné l’intervention. Leur soutien a été extrêmement précieux et indispensable pour notre recherche.
Quelle suite envisagez-vous pour vos résultats de recherche ?
La mission de la recherche consiste à développer de nouvelles connaissances, dans le but de donner accès aux meilleurs soins possibles qui sont démontrés efficaces par des résultats probants. Il s’agit d’un long processus. Ma thèse doctorale a permis de développer une intervention infirmière complexe prometteuse. Pour démontrer de manière scientifique son efficacité, il serait encore nécessaire de réaliser une étude contrôlée randomisée. En lien avec le développement de nouvelles connaissances, il est important de reproduire plusieurs fois une étude avant de pouvoir prouver les bénéfices de l’intervention.
Bien sûr, nous avons l’ambition de réaliser de la recherche appliquée utile pour le terrain, et de réduire le temps entre les résultats de recherche et leur intégration dans la pratique et l’enseignement. Mais nous ne devons pas oublier que des résultats probants prennent beaucoup de temps – et leur mise en pratique encore plus ! Dans mon travail, j’ai l’ambition de réduire cet écart entre l’état actuel des connaissances et ce que nous enseignons aux étudiant·es et aux professionnel·les. Il faut beaucoup de persévérance et un ancrage professionnel solide pour relever ce défi, et il est passionnant de façonner les soins de demain avec la recherche d’aujourd’hui.
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La communication de la Ra&D fait peau neuve
Avec l’officialisation de l’Institut de recherche appliquée de la HEdS, les canaux de communication de la Ra&D ont également fait peau neuve. Vous pouvez désormais découvrir les axes de recherche et les thèmes transversaux sur les nouvelles pages web de l'Institut. De plus, le Journal de la recherche, existant depuis 2016, a été rebaptisé « Point Recherche / Forschungspunkt » et a trouvé un nouveau style. Il couvre toujours les principales activités de la Ra&D tout en s’ouvrant davantage encore aux projets liés à l’enseignement et à l’innovation pédagogique.
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Fokus Forschung
Wissenschaftliche Ergebnisse im Dienste einer vorbildlichen Praxis
Die Pflege spielt eine entscheidende Rolle bei der Bewältigung der Herausforderungen, mit denen sich das Gesundheitssystem in der Schweiz konfrontiert sieht: Alterung der eine alternde Bevölkerung, Zunahme chronischer Krankheiten und Komorbiditäten, Mangel an Pflegepersonal, um nur einige zu nennen. Der Beitrag, den Pflegefachpersonen in diesem Zusammenhang leisten, wird noch nicht angemessen gewürdigt. Erst durch den systematischen Nachweis der Vorteile ihrer Berufspraxis mit evidenzbasierten Interventionen konnte sich die Krankenpflege über einen medizinischen Assistenzberuf hinaus als eine der Säulen des Gesundheitssystems etablieren. Die klinischen, wissenschaftlichen und organisatorischen Kompetenzen der Krankenpflege tragen zu der für das Gesundheitssystem erforderlichen Qualität der Pflege und der interprofessionellen Arbeit bei.
Der Forschungsauftrag ist seit langem in der laufenden Tätigkeit der HfG-FR verankert und steht im Einklang mit dem Gesetz über die Förderung und Koordination der Hochschulen (HFKG) von 2011, das die vier akademischen Aufträge (Lehre, angewandte Forschung und Entwicklung, Dienstleistungen, nationale und internationale Zusammenarbeit) präzisiert. Die Organisation und die Entwicklung des Forschungsbereichs wurden im Laufe der Jahre verfeinert. Seit dem 1. Januar 2023 gibt es ein Institut für angewandte Gesundheitsforschung. Die Prioritäten dieses Instituts werden anhand von 5 Forschungsachsen definiert: Chronische Krankheiten, Alterung, Gesundheit am Arbeitsplatz, Gesundheitsberufe, Gesundheit und Umwelt. Zu diesen Achsen kommen 7 transversale Themen hinzu, die die Forschungsbereiche präzisieren: Gerechtigkeit im Gesundheitswesen, Gesundheitliche Ungleichheiten, Gesundheitskompetenz, Förderung des Selbstmanagements, Pflegende Angehörige, Digitale Gesundheit und Komplexe Pflegeinterventionen. Mit dieser Entwicklung nimmt die aF&E der HfG Freiburg zukünftige Bedürfnisse vorweg und produziert wissenschaftliche Erkenntnisse, die es Fachleuten aus der Praxis und Studierenden ermöglichen, modernste disziplinäre und/oder interdisziplinäre Strategien anzuwenden, um Herausforderungen im Gesundheitsbereich zu meistern.
In diesem Newsletter erfahren Sie mehr über Advanced Nursing Practices, die Geschichte der Forschung an der HfG Freiburg und den Werdegang von Gabrielle Santos kennen, die vor kurzem ihren Doktortitel in Pflege erhalten hat.
Viel Spass beim Lesen!
Die Direktion der HfG-FR und die AG 110 Jahre mit allen Beteiligten*
* Iris Mende, Samuel Lapointe, Jacques Rossier, Gil Stern
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Erweiterte Pflegepraxis für komplexe Anforderungen
Krankenpflegende übernehmen heute in einem zunehmend interprofessionellen Umfeld bedeutende Rollen und Verantwortlichkeiten. Ihre Aufgaben erfordern ein hohes Mass an klinischem Fachwissen und die Entwicklung von Entscheidungskompetenzen, die für die Bewältigung immer komplexerer Situationen unerlässlich sind.
Im Video des Monats erläutert Prof. Claudia Huber die Rolle der Advanced Practice Nurses (APN) und ihren Beitrag zu einer optimalen Patientenversorgung.
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Folge 5
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Die Entwicklung der Forschung an den Fachhochschulen FH
Die Forschung ist seit der Gründung der Schweizer Fachhochschulen Teil ihrer DNA. Mit dem 1996 in Kraft getretenen Bundesgesetz über die Fachhochschulen wurde die Tertiärstufe der Berufsbildung reformiert, indem den Hochschulen insbesondere neue Aufgaben in den Bereichen Forschung und Weiterbildung zugewiesen wurden. So hat jede Fachhochschule den Auftrag, Aktivitäten im Bereich der angewandten Forschung und Entwicklung auszuüben. Jede Hochschule soll dazu beitragen, die Verbindung zwischen Wissenschaft und Praxis zu gewährleisten und die Lehre durch den Einbezug von Forschungsergebnissen zu verbessern. Im Gegensatz zu den Universitäten, die vorrangig Grundlagenforschung betreiben, muss die Forschung an den Fachhochschulen für die Praxis nützlich und verwertbar sein. Man spricht daher von angewandter Forschung.
Die Ausbildung des wissenschaftlichen Nachwuchses, die lange Zeit den Universitäten vorbehalten war, hat sich auch den Fachhochschulen mit der Möglichkeit geöffnet, in den verschiedenen Studiengängen und Hochschulen der HES-SO ein Doktorat zu absolvieren. Mit der Gründung des Institut universitaire de formation et de recherche en soins (IUFRS) im Oktober 2007 durch das Waadtländer Universitätsspital (CHUV), die Hôpitaux universitaires de Genève (HUG), die Universität Lausanne, die Universität Genf, die Fachhochschule Westschweiz (HES-SO), die Fondation La Source und den Schweizer Berufsverband der Pflegefachfrauen und Pflegefachmänner (SBK) war der Studiengang Pflege der erste, der in der Romandie das Master-Niveau sowie das Doktoratsstudium entwickeln konnte. Seither wird die Lehre an der HfG-FR regelmässig durch die Kompetenzen dieser neuen Doktorinnen und Doktoren (PhD) in Pflegewissenschaft bereichert. So haben kürzlich 2 neue Professorinnen nach Abschluss ihres Doktorats eine Lehr- und Forschungstätigkeit aufgenommen, nämlich Marika Bana im Jahr 2021 und Gabrielle Santos im Jahr 2023. Derzeit befinden sich 2 weitere Mitarbeitende im Doktoratsstudium, und ein dritter hat gerade begonnen.
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Drei Fragen an Gabrielle Santos, seit kurzem Doktorin der Pflegewissenschaft
Gabrielle Santos, Assistenzprofessorin FH an der HfG Freiburg, hat ihre Doktorarbeit unter der Leitung von Prof. Petra Schäfer-Keller (HfG-FR) und der Co-Leitung von Prof. Roger Hullin (CHUV und UNIL) erfolgreich abgeschlossen. Die öffentliche Verteidigung fand am 24. April 2023 in Lausanne statt.
Warum haben Sie sich für ein Doktorat entschieden?
Ich bin eine Krankenpflegerin aus Leidenschaft und war immer sehr motiviert, mich persönlich und beruflich weiterzuentwickeln und nie aufzuhören zu lernen. Ich gehörte zum 2. Jahrgang des Masterstudiengangs in Pflege an der Universität Lausanne, der 2012 seinen Abschluss machte. Anschliessend arbeitete ich am CHUV als spezialisierte klinische Krankenpflegerin. Die Stelle, die ich zu diesem Zeitpunkt innehatte, war sehr bereichernd und beinhaltete eine Schlüsselrolle in Projekten zur Verbesserung der Pflegequalität. 2014 hatte Prof. Petra Schäfer-Keller, Leiterin eines Forschungsprogramms mit dem Ziel, eine Pflegeberatung für Menschen mit Herzinsuffizienz zu entwickeln und zu evaluieren, die Möglichkeit, eine wissenschaftliche Mitarbeiterin einzustellen. So kam ich im März 2015 an die HfG Freiburg, mit der Motivation, spezifische Kompetenzen in einem Bereich der Pflegedisziplin zu entwickeln. Diese Stelle ermöglichte es mir, mich in einem spannenden Forschungsprogramm weiterzuentwickeln und mich gleichzeitig als Pflegefachfrau weiterhin für die Qualität der Pflege einzusetzen. Die Möglichkeit, eine Doktorarbeit zu schreiben, war ein entscheidender Faktor - ohne diese Möglichkeit, mich beruflich weiterzuentwickeln, hätte ich das Krankenhaus wahrscheinlich nicht verlassen. Die Chance, mein Berufs- und Familienleben zu vereinbaren, war ebenfalls ein entscheidender Faktor für meine Entscheidung.
Worin bestand Ihre Forschung?
Um sich für eine Doktorarbeit anzumelden, muss man eine innovative Forschungsfrage vorlegen, mit der man neues Wissen schaffen kann. Als Teil des Teams von Prof. Schäfer-Keller schlug ich eine Fragestellung vor, die zu unserem Forschungsprogramm über Herzinsuffizienz passte, und beschäftigte mich mit dem Selbstmanagement. An sich war das Thema nicht neu oder innovativ, aber ich stützte mich auf eine neue Veröffentlichung zu einem bestimmten Schritt des Selbstmanagements, der mich ansprach: die Wahrnehmung von Symptomen. Es gab nur wenig Literatur zu diesem Thema und ich wollte eine komplexe Pflegeintervention in diesem Kontext entwickeln und testen.
Zusammen mit einem Forschungsteam wurde die Arbeit in drei Schritten durchgeführt: Zunächst wurde anhand eines systematischen Literatur-Reviews das vorhandene Wissen kartografiert. In diesem Schritt wurden vielversprechende Interventionskomponenten sowie Faktoren, die die Wahrnehmung von Symptomen beeinflussen, und die damit verbundenen Ergebnisse identifiziert. Anschliessend konzeptualisierten wir die zu entwickelnde komplexe Pflegeintervention: SYMPERHEART. Die dritte Phase bestand darin, die Intervention zu testen. Während dieser Phase waren wir in besonderem Masse von verschiedenen Faktoren abhängig. Bei einer klinischen Forschung geht es darum, die Genehmigung der Ethikkommission einzuholen, die Studie zu finanzieren, Teilnehmende zu rekrutieren, zu denen wir als Hochschule keinen direkten Zugang haben, und es war notwendig, mit Partnern vor Ort zusammenzuarbeiten, die bereit waren, Zeit zu investieren, um die Intervention systematisch zu testen. Dank einer Partnerschaft mit dem Spitexdienst konnten wir 18 Patientinnen und Patienten und 7 Angehörige sowie 9 Pflegefachpersonen rekrutieren, die die Intervention durchführten. Ihre Unterstützung war äusserst wertvoll und für unsere Forschung unerlässlich.
Wie geht es mit Ihren Forschungsergebnissen weiter?
Die Aufgabe der Forschung besteht darin, neues Wissen zu entwickeln, mit dem Ziel, Zugang zur bestmöglichen Versorgung zu schaffen, die durch überzeugende Ergebnisse als wirksam bestätigt ist. Dabei handelt es sich um einen langwierigen Prozess. In meiner Doktorarbeit habe ich eine vielversprechende komplexe Pflegeintervention entwickelt. Um ihre Wirksamkeit wissenschaftlich zu belegen, wäre noch eine randomisierte, kontrollierte Studie erforderlich. Im Zusammenhang mit der Entwicklung neuer Erkenntnisse ist es wichtig, eine Studie mehrfach zu wiederholen, bevor der Nutzen der Intervention nachgewiesen werden kann.
Natürlich haben wir den Ehrgeiz, nützliche angewandte Forschung für die Praxis zu betreiben und die Zeit zwischen den Forschungsergebnissen und ihrer Integration in die Praxis und die Lehre zu verkürzen. Aber wir dürfen nicht vergessen, dass überzeugende Ergebnisse viel Zeit brauchen - und ihre Umsetzung in die Praxis noch mehr! In meiner Arbeit habe ich den Anspruch, diese Lücke zwischen dem aktuellen Wissensstand und dem, was wir Studierenden und Fachleuten beibringen, zu verringern. Es erfordert viel Ausdauer und eine solide berufliche Verankerung, um diese Herausforderung zu meistern. Es ist spannend, mit der Forschung von heute die Gesundheitsversorgung von morgen zu gestalten.
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Die Kommunikation der Forschung im neuen Look
Mit der offiziellen Ankündigung des Instituts für angewandte Forschung der HfG haben auch die Kommunikationskanäle der aF&E ein neues Gesicht bekommen. Die Forschungsschwerpunkte und transversalen Themen können Sie nun auf den neuen Webseiten des Instituts entdecken. Darüber hinaus wurde das seit 2016 existierende Forschungsjournal in "ForschungsPunkt / Point Recherche" umbenannt und hat einen neues Layout erhalten. Es berichtet weiterhin über die wichtigsten Aktivitäten im Bereich aF&E, rückt aber noch stärker Projekte aus dem Bereich der Lehre und der pädagogischen Innovation in den Fokus.
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